Souvenirs de l'avenir - fabulation d'un peuple à venir. . .
Le blog est déjà
commencé...
Ré-tentions-at-tentions-pro-tentions
Erewhon
jeu(((((Pas d'harmonie préétablie donc mais une balade dans les plis de la chaosmose et le gai pari,
par deçà la révolte et le nihilisme, de nouvelles alliances co-évolutives.)))))
Philosophie,vidéos, textes, Deleuze, Guattari, Freud, Lacan, Marx, Debord, Foucault, ,Spinoza, Leibniz, Derrida, Agamben, Zizek, Latour, Stengers, Nathan, Malabou, Neyrat, Badiou, Rosset, White, Negri, Sloterdijk, Stiegler, Bergson, Bateson,révolution, cata-strophe, communisme, écologie, éthologie, forces, fidélité, ouvert, moléculaire, transindividuation, affects, gauche, hypomnemata, événement, lignes de fuite, anamnèse, déterritorialisation, pratiques, transversalité, schizo, Terre...
Comment s'en sortir sans sortir?
sculpter l'air de l'ère délétère
en aucun cas la catastrophe n'épuise le sens du possible: cata-strophè...
le jeu est toujours un je avec le feu...métallurgie intensive
lucidité;ludicité
donner consistance au chaos
sans rien perdre de l'infini dans lequel la pensée plonge
dans ces phantômes pré-individuels
ma faim qui d'aucun fruits ici ne se régale
trouve en leur docte manque une saveur égale
devenir armé pour une polémologie de la hantise
par et dans une organologie pluriverselle
comment se dé-couvre par trans-formation
la clâmeur par ex-clamation de notre prothéticité
à la pointe de notre ignorance
palabres du poisson-volant
pour s'aimer-veiller
en z mineurs
« Moi, je crois que le véritable fascisme, c’est ce que les sociologues ont appelé, de façon trop débonnaire, « la société de consommation ». Une définition à l’air inoffensif, purement indicative. Et bien non ! Si on observe la réalité avec attention, mais surtout si on est capable de lire à l’intérieur des objets, des paysages, dans l’urbanisme, et, surtout, à l’intérieur de l’homme, on voit que les résultats de cette société de consommation sans soucis, sont les résultats d’une dictature, d’un véritable fascisme. Dans le film de Naldini, nous avons vu des jeunes encadrés et en uniformes… Avec une différence cependant : à l’époque, à l’instant même où ils ôtaient leurs uniformes, ces jeunes-là reprenaient la route vers leurs villages et leurs champs, redevenaient les Italiens de cent, de cinquante ans en arrière, comme avant le Fascisme.
Dans la réalité, le Fascisme en avait fait des clowns, des serfs, peut-être même en partie convaincus, mais il ne les avait pas touchés sérieusement, au fond de l’âme, dans leur façon d’être. Ce nouveau fascisme, cette société de consommation, a au contraire transformé les jeunes, elle les a touchés au plus profond d’eux-mêmes, elle leur a donné d’autres sentiments, d’autres façons de penser, de vivre, d’autres habitudes culturelles. Il ne s’agit plus, comme du temps de Mussolini, d’un enrôlement superficiel, scénographique, mais d’un enrôlement réel qui leur a volé leur âme, l'a changée. Ce qui signifie, en définitive, que cette « civilisation de la consommation » est une civilisation dictatoriale. En somme, si le mot fascisme signifie arrogance du pouvoir, c’est bien un fascisme que la « société de consommation » a réalisé. »
Pier Paolo Pasolini, Empirisme hérétique : Le cinéma de poésie et autres essais
présenté par Hervé Joubert-Laurencin
Professeur d’études cinématographiques à l’université d’Amiens, Hervé Joubert-Laurencin est spécialiste de Bazin, de Pasolini et du cinéma d’animation. Ses recherches actuelles portent sur la théorie et l’histoire de la critique de cinéma.
Ni sémiologique, ni linguistique, ni néo-bazinienne, ni néoréaliste, la théorie du cinéma de Pasolini, singulière et novatrice, réactive au cinéma la distinction prose-poésie et le style indirect libre, dont seul Gilles Deleuze a su faire un usage sérieux. Le concept inédit “d’intégration figurale”, d’inspiration auerbachienne, celui “d’inexprimé existant”, et le motif de la mort violente la parcourt. Straub, Chaplin et Kennedy assassiné la traversent.