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Reperches

Pensées par slogan...

Comment s'en sortir sans sortir?
sculpter l'air de l'ère délétère
en aucun cas la catastrophe n'épuise le sens du possible: cata-strophè...
le jeu est toujours un je avec le feu...métallurgie intensive
lucidité;ludicité
donner consistance au chaos
sans rien perdre de l'infini dans lequel la pensée plonge
dans ces phantômes pré-individuels
ma faim qui d'aucun fruits ici ne se régale
trouve en leur docte manque une saveur égale
devenir armé pour une polémologie de la hantise
par et dans une organologie pluriverselle
comment se dé-couvre par trans-formation
la clâmeur par ex-clamation de notre prothéticité
à la pointe de notre ignorance
palabres du poisson-volant
pour s'aimer-veiller
en z mineurs

 

 

Strates Temporelles

26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 09:17

 

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 14:20

 


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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 16:36

 

 

Alsace soir - 29/01/1985

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 16:03

 


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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 09:51

 

 

 

(il manque la seconde partie: raison de droits d'auteur, me dit-On)

 

 

 

 

 

 

 

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 09:53

 

 

"Andre Gorz" film de Marian Handwerker

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 06:39

 

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 17:05

 

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 09:15

 Par Elsa Dorlin
(publié initialement ici: shttp://observatoire2.blogs.liberation.fr/normes_sociales/2009/12/une-nuit-en-enfer-.html)

J'émerge à peine... dans les effluves d'alcool et les relents de saumon fumé, j'ouvre un œil: 25 décembre 2009, 14h23. Dire que j'avais préparé mon coup est un doux euphémisme: une détermination digne d'une perverse psychotique, un plan machiavélique animé par un esprit vengeur, qui a marché bien au-delà de mes plus folles espérances... Tout a commencé, il y a environ un mois et demi: quand ma voisine s'est enthousiasmée devant les illuminations de noël subventionnées par l'amicale des commerçants de proximité, qui défiguraient le quartier, quand ma boîte aux lettres fut inondée de dépliants de noël d'hypermarchés discount, quand les trottoirs des fleuristes ont vomi des sapins morts… quand ma mère a commencé à me parler en long, en large et en travers, du menu du repas de noël, comme si sa vie en dépendait... A ce moment-là, j'ai pris la décision que cette année, ça n'allait pas se passer comme d'habitude. Moi aussi j'ai commencé à faire ma petite liste... Enfin, jeudi 24 décembre, dans le métro parisien, comme tous les passagers, j'hésite entre l'angoisse et la joie. J'arrive, chargée de cadeaux que je dépose discrètement et à l'abri des regards enfantins autour du sapin... Je suis accueillie par ma mère dans un état second qui m'enrôle dans les derniers préparatifs. Anesthésié par l'apéritif qui coule à flot, chacun, chacune endosse son personnage et le rituel se met en place. Les festivités commencent: le repas gargantuesque n'en finit pas de tous nous emporter dans une déferlante de plaisirs gustatifs qui en deviennent obscènes. Comme à l'accoutumée, chaque plat est accompagné d'une petite engueulade larvée, d'un sujet qui fâche, d'une vanne sanglante... «mais que c'est bon de se retrouver en famille!». 00H41: toute la famille définitivement repue, plus personne n'est attablé. Moment de «magie» absolue: si tout le monde est définitivement bourré, mon grand-père est totalement murgé (deux Ricards, trois verres de blancs, quatre de rouge, champagne...) et titube jusqu'aux toilettes, ma mère, mes tantes, mes cousines, mes belles-sœurs sont... dans la cuisine (débarrassent, remplissent le lave-vaisselle, prépare la bûche, …), leurs compagnons s'en grillent une dehors, les ados sont vautrés devant Internet et les gamins de chacun, chacune, courent, hurlent, pleurent d'excitation. Évidemment plus personne ne s'attend à voir débarquer le Père Noël, mais tout le monde fait semblant qu'il a bien eu raison de faire ses courses chez Sephora, Celio, Décathlon, Jeff de Bruges et la Fnac... Trois, deux, un, zéro..., caméras, appareils photo, téléphones sont prêts et là, c'est le drame. Ça commence d'abord par les adultes, parce qu'ils ont moins de cadeaux, même si cette année, je les ai gâtés: mon oncle découvre ahuri l'exemplaire du Scum Manifesto de Valerie Solanas, ma mère pousse un cri devant son fabuleux dildo tri stimulator, de chez Babeland –commandé dix jours auparavant sur Internet..., mes grands parents, l'air interrogateur, s'extasient poliment devant mon magnifique space cake, confectionné avec amour dans l'après-midi, ma petite sœur pique un far devant la copie pirate de Mutantes, le documentaire de Virginie Despentes et Sluts and Goddesses d'Annie Sprinkle (collector, que j'ai eu un mal de chien à trouver)... Quant à mon frère, la joie suscitée par le volumineux cadeau joliment empaqueté, fait rapidement place à une profonde déception: un superbe robot ménager multifonction, de la même marque que le rutilant aspirateur qu'il venait justement d'offrir à son épouse... Là, où l'ambiance s'est carrément détériorée, c'est quand tout le monde s'est retourné vers moi, prêt à m'étriper, au moment où mes neveux et nièces ont découvert les cadeaux que Maman Noël m'avait personnellement chargé de leur apporter: bon, ce n'est pas tant les pin's de toutes les couleurs «Mon identité n'est pas nationale», avec le sigle des Panthères roses et d'Act-up, ou encore la jolie «caisse enregistreuse» et le nécessaire de maquillage que j'avais choisi pour les petits garçons qui firent scandale, que le bon pour un stage d'auto-défense féministe que j'avais glissé dans des petites pochettes «surprise» violettes, confectionnées avec soin pour mes nièces... avec, en supplément pour celles âgées de plus de 12 ans, des diva cups dernier cri et un cd des Bikini Kill.... Alors là, j'avoue que je me suis sentie un peu seule tout d'un coup, mais ce moment de solitude a vite laissé la place à un moment de grâce devant la réaction de mon neveu de 15 ans, assis en tailleur au milieu de l'amas de paquets cadeau déchirés et de rubans dénoués gisant sans charme; totalement indifférent à l'hystérie collective, comme à l'admiration qui m'avait envahie, il était plongé dans la lecture du super fanzine édité par OUTrans «Dicklit et tes Claques», pour les trans ft*** et leurs amants… dont j'ai récupéré un exemplaire en avant première. Évidemment, la soirée a tourné un peu court: courageuse, mais pas téméraire, j'ai rassemblé mes cadeaux encore immaculés... J'ai quitté les lieux dans une ambiance apocalyptique, et sous une nuée d'insultes, laissant mon oncle au bord de la crise cardiaque, ma mère, de la crise de nerfs, abasourdie par les sanglots d'une petite nièce oubliée dans un coin, qui tenait frénétiquement dans ses bras une poupée Barbie brune et hurlant à l'assemblée en déroute: «J'en voulais une bloooooooooooonnnnnnnnnnndeeeeeeeeeeeeee»... De retour chez moi, puisant dans mes dernières réserves, et parce que je ne pouvais pas fermer les yeux tellement ça tanguait autour de moi –je me suis connecté à Internet pour revendre 1) un super coffret de chez Body Shop 2) le dernier roman de Patricia MacDonald 3) une bougie parfumée... Malheureusement, ce matin mon lot est en concurrence avec des tonnes d'autres produits du même acabit, à croire que Papa Noël n'a toujours rien compris. Finalement, c'est décidé, j'offrirai la bougie à ma voisine...
 
 Artaud_drawing.jpg
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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 10:23

 

 

"Un homme parle à des animaux, c’est-à-dire à des êtres sans réponse. Il parle à trois cents yeux muets. Il prononce Le Discours aux animaux qui est une suite de onze "promenades", une navigation dans l’intérieur, c’est-à-dire d’abord dans sa langue et dans ses mots. Un homme parle à des animaux et ainsi il leur parle des choses dont on ne parle pas : de ce que nous vivons par exemple, quand nous sommes portés à nos extrêmes, écartelés, dans la plus grande obscurité et pas loin d’une lumière, sans mots et proches d’un dénouement."

 


                                                                                                                                      " Un jour j’ai joué de la trompe ainsi tout seul dans un bois splendide et les oiseaux vinrent se pacifier à mes pieds quand je les nommai un à un par leurs noms deux à deux : la limnote, la fuge, l’hypille, le scalaire, le ventisque, le lure, le figile, le lépandre, la galoupe, l’encret, le furiste, le tion, le narcile, l’aulique, la gymnestre, la louse, le drangle, le fugile, le ginel, le tripa, le semelique, le lipode, l’hippiandre, le plaisant, la cadmée, la fuyau, la gruge, l’étran, le plaquin, le dramet, le vocifère, le lèpse, le huseau, la grenette, la galéate, la sorme, le rintien, la treuse, l’épandrille, l’ousbie, la magre, le lorme, le litiange, l’évert, le scalet, le frille, la mulse, l’ascardille, l’oublet, le nadon, l’étrule, le frigite, le meule, l’ampoud, l’amilite, l’ectoir, le vecti, l’asebanne, le bulgat, le murse, l’appeloir, le fendriaud, l’entigue, le malbas, le marnet, le ramble, l’alieur, le vérant, le tridel, le gaspe, l’anfuse, le rangin, l’étourbe, le jumeli, l’atropase, l’iscarde, l’anvette, la ouspe, le hugret, le frille, le drilet, le merculique, le balieux, l’ondre, le vigre, le garmant, le modrel, le house, l’apartillon, le viliosse, le fouixe, l’aspireau, le moal, la fulque, la fusite, l’antrifuge, l’ormix, le lépandre, le gireur, le salsupe, l’oucarde, la membrillonne, l’ormant, le fleuge, le palistre, le louime, l’ulien. "

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